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Un homme célibataire sans enfant décède en laissant derrière lui ses 2 parents et ses 3 soeurs

Question

Assalamoualaikoum,
Lorsqu'un homme célibataire sans enfant décède en laissant derrière lui ses 2 parents et ses 3 soeurs, pourriez-vous me dire quelle part de son héritage revient à chacun d'eux.
En vous remerciant et qu'Allah Subahanahou wa ta'ala vous bénisse.

Réponse

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

Si le défunt n’a laissé comme héritiers que ceux mentionnés, alors après le règlement des dettes et à l’exécution des testaments légal, s’ils existent, l’héritage devra être partagé comme suit :
Sa mère perçoit un sixième de l'héritage au titre de la réserve héréditaire à cause de la présence de plusieurs frères. Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : « [...] Mais s'il a des frères, à la mère alors le sixième [...] » (Coran 4/11)
Ce qui reste après le prélèvement de la part de la mère revient à son père en vertu des droits d'agnation (Ta’sîb), car le Prophète () a dit : « Attribuez d'abord les réserves héréditaires aux héritiers réservataires et ce qui reste sera pour le plus proche parent de sexe masculin. » (Boukhari, Mouslim)
Les trois sœurs n’ont aucune part dans cette succession car elles en sont exclues par le père du défunt.
L’héritage doit donc être réparti en six parts : le père a droit à 5 parts et la mère a une seule.

Nous attirons toutefois votre attention sur le fait que les affaires de succession sont d’une extrême gravité et d’une grande complexité. Il ne faut pas se contenter d’une simple fatwa rédigée sur la base d’une question exposée, mais il est indispensable de soumettre l’affaire aux tribunaux islamiques compétents afin qu’elle soit examinée et instruite. En effet, il se peut qu’un héritier existe sans que les proches n’en aient connaissance, ou qu’il y ait des testaments, des dettes ou d’autres droits dont les héritiers ignorent l’existence. Comme il est bien connu, ces droits priment sur le partage de la succession. Ainsi, il n’est pas permis de procéder à la répartition de l’héritage sans recourir aux juridictions islamiques, lorsqu’elles existent, afin de préserver les droits des vivants comme ceux des morts.


Et Allah sait mieux.

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