Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Concernant la somme que la mère a offerte à ses enfants, il n’y a aucun inconvénient à ce qu’ils en profitent. Le fait que les biens de cette dernière soient mêlés à des intérêts usuraires (ribâ) n’a pas d’incidence, que l’on considère ces intérêts interdits pour elle ou sont licite, en raison de son ignorance de l’interdiction du ribâ et de son repentir par la suite, conformément à l’avis de certains savants.
En conséquence, il n’y a pas de mal pour son fils à bénéficier de ce qu’elle lui a donné ou de ce qu’il a emprunté à ses frères à partir de cette somme.
Quant à la condition posée par son épouse, à savoir d’obtenir une part déterminée dans la maison en contrepartie de sa contribution au prix d’achat, rien ne l’empêche. Elle aura donc droit, dans la maison, à hauteur de sa participation. Et même si son mari lui en concède davantage, cela ne pose pas de problème.
Et Allah sait mieux.